J'aime cette heure matinale où la nature sort de son sommeil.
Les voiles de la nuit se retirent peu à peu dans le ciel encore percé d'étoiles,
Un murmure frémit dans l'obscurité blafarde, un oiseau s'agite dans un arbre.
L'horizon semble se teinter d'une légère nuance violette,
Des nuages bas s'amoncellent au loin,
Taches grisâtres sur le velours encore bleu marine du ciel.
Soudain, tout se tait, plus rien ne bouge,
Le temps a suspendu son vol et je retiens mon souffle, oppressée,
Dans l'attente d'un signe, d'un appel.
Puis un éclair au loin, une ligne éclatante de lumière
Me transperce tout à coup le coeur et l'âme
De sa spendeur surnaturelle.
L'horizon s'embrase d'un feu
Qui dévore peu à peu la nuit
Et me transporte dans une extase muette et sans limite.
Le jour se lève sur les choses et les hommes,
Sur leurs joies et leurs peines,
Sur la mort, la misère.
Il est grand temps de vivre intensément et d'aimer,
Avant que la prochaine nuit ne nous engloutisse.
Les voiles de la nuit se retirent peu à peu dans le ciel encore percé d'étoiles,
Un murmure frémit dans l'obscurité blafarde, un oiseau s'agite dans un arbre.
L'horizon semble se teinter d'une légère nuance violette,
Des nuages bas s'amoncellent au loin,
Taches grisâtres sur le velours encore bleu marine du ciel.
Soudain, tout se tait, plus rien ne bouge,
Le temps a suspendu son vol et je retiens mon souffle, oppressée,
Dans l'attente d'un signe, d'un appel.
Puis un éclair au loin, une ligne éclatante de lumière
Me transperce tout à coup le coeur et l'âme
De sa spendeur surnaturelle.
L'horizon s'embrase d'un feu
Qui dévore peu à peu la nuit
Et me transporte dans une extase muette et sans limite.
Le jour se lève sur les choses et les hommes,
Sur leurs joies et leurs peines,
Sur la mort, la misère.
Il est grand temps de vivre intensément et d'aimer,
Avant que la prochaine nuit ne nous engloutisse.